L’annonce de la création d’un Conseil scientifique de l’Éducation nationale a fait débat dans le monde éducatif. Le principal syndicat du primaire, rejoint par une cinquantaine de chercheurs, s’inquiétait de la prédominance des neurosciences.
Personne ne remet en cause une collaboration entre les chercheurs et les praticiens de l’éducation. D’où viennent ces craintes par conséquent ? Comment gérer cette inquiétude face à l’introduction des neurosciences à l’école, afin qu’elle ne constitue pas un obstacle à l’avancée des connaissances sur l’apprentissage et à la modification de nos représentations dans ce domaine ?